Les CMS ne proposent pas tous des fonctionnalités qui sont devenues équivoques aujourd’hui.
Du marketing aux réseaux sociaux, en passant par les analytiques et la création graphique, je vous présente aujourd’hui une véritable panoplie d’outils gratuits pour votre e-commerce afin de le faire passer à la vitesse supérieure !
#1 : Mailchimp

Aucune liste d’outils nécessaires au ecommerce ne serait complète sans Mailchimp.
Mailchimp, c’est la véritable référence de la newsletter en ligne. En plus de proposer un outil d’aide à la création graphique de vos newsletters, Mailchimp fonctionne très bien avec des listes d’email remplies d’information : il n’y a vraisemblablement aucune limite de champs ni d’entrées.
Comme vous pouvez le voir sur la capture ci-dessus, Mailchimp possède aussi un outil d’automatisation afin de convertir des prospects en leur envoyant des emails suite à une action sur votre site.
Dans sa version gratuite, Mailchimp vous permet d’envoyer 2500 emails par mois et 500 par jour. Si vous possédez une liste de 200 contacts, vous pourrez donc leur envoyer un maximum de 12 emails par mois. De quoi bien commencer !
Bien sûr, il existe plein d’autres outils, comme Sendinblue par exemple (made in France) et je ne saurai en conseiller un plutôt qu’un autre dans cet article ; le point à retenir est que vous devriez absolument commencer à récolter des adresses email (même si vous ne les utilisez pas encore) et démarrer une newsletter.
Attention à la vie privée cependant ; vous n’avez le droit d’utiliser les adresses e-mail récoltées que dans le cadre qui a été défini par l’accord que l’utilisateur vous donne. En d’autre termes, l’utilisateur doit obligatoirement consentir à de la communication marketing afin que vous puissiez lui envoyer une newsletter.
Découvrez aussi : 5 méthodes efficaces pour faire plus de ventes sur sa boutique en ligne
#2 : Matomo Analytics

J’ai pendant longtemps recommandé Google Analytics.
Aujourd’hui, l’outil va prochainement être banni de l’Union Européenne car il ne respecte pas la RGPD. Ce n’est pas encore un problème en Suisse (vu que nous n’avons pas signé), mais si Google Analytic ferme en UE, pas dit qu’ils restent ouverts en Suisse.
Je recommande donc maintenant Matomo qui est tout aussi gratuit et possède des outils premium pour vous aider dans vos conversions (tests A/B par exemple).
Un autre avantage de Matomo est que la solution est auto-hébergée (c’est-à-dire que les données sont sur votre site). On ne pourra donc jamais vous y couper l’accès, et les données restent dans le pays (le grand problème visant Google Analytics justement, les données partent vers les Etats-Unis).
Les analytiques sont nécessaires à votre aventure e-commerce afin d’effectuer des statistiques et optimiser votre site. Sur Matomo, il est possible de paramétrer votre compte pour la vente en ligne. Cela signifie que vous pourrez avoir des statistiques sur les articles que vous vendez et sur votre tunnel des ventes par exemple. Vous saurez combien de paniers abandonnés vous enregistrez, combien de prospects vous convertissez, combien chacun vous coûte à acquérir, etc.
Les analytiques sont plus importantes aujourd’hui que jamais, et aucun site ne peut s’en passer. Elles vous permettront par exemple de déceler les crises auxquelles votre commerce peut faire face avant qu’elle ne vous tombe dessus. Vous pourrez, par exemple, très vite voir si votre site prend de l’ampleur (auquel cas il peut être temps de penser à le refaire pour faire face au pic de clients !)
Côté vie privée, Matomo est éthique. Si vous proposez le bandeau du consentement aux cookies, il peut même légalement récolter des informations basiques si le cookie n’est pas accepté. Cela doit toutefois faire partie de votre politique de vie privée.
#3 : Hotjar

Hotjar est vraiment un OVNI de l’analytique. Je n’ai jamais vu un autre outil autant poussé.
Hotjar va vous permettre de véritablement suivre chaque utilisateur après sa session sur votre site. Vous aurez accès à une vidéo de la session, et verrez véritablement où l’utilisateur a cliqué, ce qu’il a regardé sur la page, ce qu’il a scrollé, etc. Vous pourrez donc très facilement comprendre le cheminement de vos clients et analyser ce qui doit être amélioré. Vous vous ferez aussi une idée plus claire de l’intention de vos utilisateurs (sont-ils ici pour acheter, pour se renseigner, etc.)
C’est un véritable complément aux analytiques que nous avons vu ci-dessus, les deux sont vraiment nécessaires pour une boutique complète !
Le deuxième point majeur de Hotjar est la “heatmap”, ou carte de chaleur. Vous pourrez voir une capture d’écran de chacune de vos pages et les zones géographiques qui sont le plus sollicités sur cette page.
Si vous avez plusieurs call to action sur votre page par exemple, vous pourrez véritablement voir lesquels fonctionnent mieux et vous saurez même si les visiteurs visitent toute la page ou s’arrêtent avant la fin.
Enfin, Hotjar vous permet aussi de récolter du feedback sur votre site. En un clic, vos visiteurs peuvent décrire leur expérience sur votre boutique.
Côté vie privée, honnêtement, je m’étonne que l’outil soit légal. Mais il respecte la RGPD et sera donc aussi compatible avec les lois Suisses.
#4 : Hootsuite

Hootsuite est un véritable tableau de bord pour vos réseaux sociaux, aussi appelé un outil de gestion de réseaux sociaux.
Hootsuite vous permet vraiment de suivre toute votre présence sur les réseaux sociaux depuis leur tableau de bord. Vous pourrez donc planifier des posts à l’avance sur un calendrier, suivre l’engagement sur vos posts, suivre les conversations que vous avez en messagerie, suivre des sujets et hashtags, et même savoir ce que les gens pensent ou disent de votre marque — et ce pour toutes les plateformes de réseaux sociaux existants !
Il existe évidemment beaucoup d’outils de ce genre et je recommande aussi Buffer, qui est plus permissif dans sa version gratuite et bien moins cher. Par contre, Buffer possède beaucoup moins de fonctionnalités ; il est très bien pour planifier des posts mais ne propose pas vraiment autre chose.
Si vous avez une boutique en ligne, vous avez aussi certainement une présence sur les réseaux sociaux. Plutôt que de se connecter sur Facebook, puis sur Instagram, puis sur Twitter, puis sur Linkedin pour copier-coller votre post du mercredi matin à 8 heures, vous pouvez planifier le même post sur tous vos canaux à l’avance. Il partira ensuite automatiquement à la date choisie !
Et surtout, savoir ce que les gens disent de votre marque est une information très importante. Nous communiquons beaucoup sur les réseaux sociaux et c’est donc sur ces canaux qu’un éventuel scandale apparaîtra. Vous saurez aussi ce que pensent les gens de votre marque grâce à des outils heuristiques que Hootsuite déploie qui analysent le contenu d’un commentaire et arrivent à dire s’il est positif, neutre, ou négatif. Cela vous donner une idée de l’image de votre marque sur les réseaux sociaux.
#5 : Canva

Canva est un outil 100% web pour réaliser des créations graphiques. L’intérêt ? Vous créerez toujours des visuels graphiques adaptés aux réseaux sociaux sur lesquels vous communiquez — les formats d’image changent souvent et les images ne s’y collant pas sont pénalisées. Vous pouvez bien sûr aussi créer vos propres formats pour toute autre utilisation et pourrez même créer un logo rapidement sur Canva.
Personnellement, j’ai été formé à l’utilisation de Photoshop et Illustrator et j’utilise désormais tout de même Canva pour ma communication sur les réseaux sociaux. La raison est simplement que Canva est plus rapide que d’ouvrir Photoshop et que j’ai créé un modèle pour mes publications Linkedin. Il me suffit alors de changer le texte et l’image parmi une sélection que j’ai importé, et c’est fini ! Le gain de temps est considérable.
Pour trouver des images libres de droit, il existe pexels.com et unsplash.com
#6 : Google Search Console

Google Search Console est connu de tout développeur web et spécialiste SEO, mais souvent inconnu des commercants. C’est pourtant un outil obligatoire à votre présence web, d’autant plus si vous vous lancez sans l’aide d’un développeur !
La Google Search Console va en premier aider Google à indexer votre site rapidement au fur et à mesure que vous créez des pages (en lui envoyant votre sitemap). Mais plus encore, elle vous indiquera comment les gens trouvent votre site depuis les résultats Google. Vous pourrez donc savoir quels mots-clés fonctionnent (et donc sur lesquels vous positionner), quelles pages sont le plus souvent montrées dans les résultats, combien de clics vous avez reçu, etc.
Enfin, la GSC vous dira aussi si vos pages ou votre site présentent des problèmes pour être indexées. Ceci est très important, car vous voulez bien évidemment qu’un maximum de vos pages soient indexées. Cependant, si Google détecte un problème avec une de vos pages, il pourra décider de ne pas l’indexer ou même de blacklister complètement votre site, ce qui veut dire que vous n’apparaitrez plus du tout dans les résultats de recherche ! Et pour savoir ce que Google pense de votre site, il faut obligatoirement s’inscrire sur la Search Console.
Cet outil est évidemment gratuit (comme tous les produits Google) mais il faut lier votre site à la GSC, ce qui peut être un peu compliqué dépendant vos connaissances dans le web. Si vous ne savez pas faire cette démarche, lisez notre tutoriel complet sur la Google Search Console.
Côté vie privée, comme il s’agit de statistiques venant des résultats de recherches sur Google, vous n’avez rien à prévoir.
#7 : Boutique Facebook

Il est possible d’ouvrir une boutique sur Facebook et Instagram, et je vois beaucoup de commerçants qui ne le font pas !
Pourquoi ? Cela ne peut être que bénéfique pour votre commerce en ligne et ne nécessite même pas énormément de travail pour la mettre en place. En effet, vous gagnez en visibilité, redirigez le traffic des réseaux sociaux sur votre site web, et donnez du cachet (et donc de la confiance) à votre marque !
De plus, depuis quelques mois, il est maintenant possible d’accepter les paiements et donc de vendre directement depuis Facebook (même si le système reste, pour le moment, un peu compliqué : les clients doivent vous contacter sur Messenger et vous devez leur répondre manuellement).
Pour ouvrir une boutique Facebook, il vous faut d’abord une page entreprise. Puis vous avez dans vos options la possibilité d’y intégrer un catalogue (de vos produits). Le plus simple est d’exporter le catalogue de votre site en fichier .csv et de l’importer dans votre page Facebook. Vous pouvez ensuite lier votre page Facebook à votre page Instagram et partager le catalogue entre les deux pages.
L’autre intérêt d’avoir une boutique Facebook, en plus de gagner en visibilité, est de pouvoir utiliser les produits dans vos publications et publicités : il est possible alors de simplement cliquer sur le produit pour être transporté sur sa page catalogue.

Derek est le project lead et fondateur de basiics. C’est lui qui suivra votre projet du début à la fin et qui sera votre contact privilégié pour toutes vos questions et demandes.